Ice Romancer
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 Je saigne encore... (OS)

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2 participants
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Tooru

Tooru


Féminin Age : 32
Messages : 38
Date d'inscription : 07/06/2009

Je saigne encore... (OS) Empty
MessageSujet: Je saigne encore... (OS)   Je saigne encore... (OS) EmptyDim 7 Juin - 15:32

Titre : Je saigne encore
Auteur : Tooru
Genre : Yaoi, triste, ...
Source : The gazette
Disclamer : ils ne m’appartiennent pas
Music : Je l'ai écris avec "Je saigne encore" de Kyo
Note : Je n'aime pas beaucoup les Song fiction mais pourtant s'en est une ... Je pense que c'est la seule que je vais écrire. J'espére que vous allez aimer.



Il a le droit de poser ses mains sur ton corps

Tu es assit sur le canapé de la salle de repos, tes bras le long du dossier de ce meuble sur lequel lui aussi est assit. Il t’observe, un regard brillant de désir qui se pose sur ta peau si douce, si fragile. Il s’approche un peu plus de toi alors que tu tournes lentement ton regard tendre vers lui, tu lui souris, doucement et avec une sorte d’amour qui le serre le cœur, il pose sa main sur ta cuisse, te rendant un sourire provocateur alors que tu pose ta tête contre le dossier, le laissant faire ce qu’il veut de ce corps que je désir bien plu que lui, que je mérite beaucoup plus … que j’aime …

Il a le droit de respirer ton odeur

Il se rapproche, se redressant pour s’asseoir sur tes cuisses alors que je n’ai toujours pas bougé, contre la porte, serré contre ce mur alors que lui a la place de ton corps pour son bon plaisir et confort. Il laisse ses mains courir lentement le long de tes bras, que tu enroule autour de son cou alors qu’il approche enfin son visage de ton cou, respirant je le sais, ton parfum si envoûtant, si bon et qui m’est interdit …

Il y dépose sûrement un baiser ou deux, mais je ne suis pas bien placé pour le voir, préférant rester ainsi pour observer ton visage, ton sourire, imaginant que tu ais le même avec moi, je m’imagine que je suis à sa place, et que c’est de mes baiser que tu soupires, que c’est le contact de ma peau qui te fais frémir. Aoi entre par une des portes, je suppose que c’est celle de sa loge, il vous sourit avant de lui demander de te laisser un peu de force pour le concert, ce concert qui va encore me tuer. Tu demandes ou je suis alors que ton cher et tendre se recule doucement et te laisses à nouveau seul sur le canapé. Tu lui réponds que tu ne sais pas, que je suis sûrement dans ma loge, et je me dépêche d’en sortir pour ne pas me faire griller.

Tu me souris alors que Ruki arrive enfin dans la pièce, sautillant comme un enfant, nous sommes à présent tous prés, allons nous donner à fond pour ces fans ! Je souris avant de m’avancer à la suite des autres membres, te laissant fermer la marche

Il a même droit aux regards qui le rendent plus fort

Une fois derrière le rideau, la tension monte d’un cran, j’essaye de fermer mon esprit alors que je te fois d’avancer pour te mettre à ton instrument, ta précieuse batterie mais avant tu n’hésites pas à lui lancer un long regard appuyer, comme pour lui donner ta force et lui faire parvenir ton courage, ainsi il sera le meilleur et le plus fort … Je baisse les yeux sur ma guitare, soupirant avant de relever rapidement la tête en entendant murmurer mon nom derrière moi.

Mets-moi la chaleur de ta voix dans le coeur

Tu me souris avant de me souhaiter bonne chance. Je te rends un plissement de lèvres bien pâle face au tiens en voyant que ton regard à changé, je n’ai pas le droit au même que lui, j’hoche la tête avant de fermer les yeux et de me concentrer, il suffit de ne pas te regarder durant ces deux prochaines heures et tout ira bien.

Le concert bat son pleins, et sur scène vous êtes en parfaite symbiose, votre duo, duo que je vais rapidement casser avec Aoi pour prendre votre intimité de scène tout comme vous m’avez prit ma vie, le jour où je vous ai vus ensemble. Je souffle, prends une grande inspiration alors que Aoi pose une main chaude sur mon épaule et me lance un regard appuyé en me disant que c’est à nous d’entrer en scène, après un sourire nous nous y rendons accompagné par le bruit de nos guitares.

C’est finit, nous voici tous les cinq dans la loge principale, le souffle court à l’émotion encore marqué sur nos visages fatigués. Je te regarde un moment, tout en sachant que ce que je vais voir va me tuer un peu plus mais j’ai besoin de savoir si tu vas bien, tu te donnes tellement pendant nos concert. Encore touché, je te vois allongé à même le sol, une serviette sur le visage alors qu’il est prés de toi, te tenant la main et murmurant des phrases que je ne peux entendre, que je ne veux entendre. Je te vois retirer doucement le linge qui recouvrait ton beau visage fatigué et lui s’approche un peu plus, déposant un baiser léger sur tes lèvres offertes depuis tan de temps. Cette vision me brûle …

Et ça fait mal, crois moi, une lame enfoncée loin dans mon âme

Je le lève, m’excusant, j’ai besoin de solitude et surtout d’air frais. Tu te redresses doucement à ton tour, aidé de ton si gentil amant, et dire que je pourrais être à sa place en ce moment même. Cette pensée me brise et je vous demande pardon avant de ire que je vais à la douche, ne me sentant pas très bien. Tu relève la tête, me souriant avec gentillesse ce qui me pince encore plus le cœur alors que je sors rapidement …

Regarde en toi, même pas l'ombre d'une larme

Je suis à présent dans la bouche commune, mais je sais qu’ils ne prendront les leurs que dans un peu de temps, ce qui me laisse encore beaucoup de minutes devant moi. Je suis assit, laissant les gouttes d’eau couler lentement le long de mon visage, de mes cheveux, elles continuent leurs chemins et attrapent au passage un autre liquide qui coule lentement de mon ventre …

Et je saigne encore, je souris à la mort

J’observe ce mélange comme le plus beau des spectacles au monde, un sourire sur mes lèvres alors que cette vie plane encore en moi et que la mort est autour de mon corps, attendant encore un peu. Finalement j’entends une voix derrière la porte que j’ai pri soin de bien fermer pour éviter toute mauvais rencontre à un moment si intime et dur. Je la reconnais et me lève rapidement, le laisse l’eau couler un peu, enlevant les dernières traces de ma souffrance et prends rapidement un peignoir. Une fois enfilé je vais t’ouvrir la porte, tu me souris et t’avances alors que je te dis que je vais m’habiller dans ma chambre et que tu as la salle d’eau pour toi … mais tu ne réponds pas, comme paralysé, ton regard vers mon torse, suivant ces beaux yeux, je baisse mon regard le long de mon peignoir blanc et y vois distinctement plusieurs taches de sang. Ton regard ne me quittes pas alors que je me recule lentement, tu observes …

Tout ce rouge sur mon corps

Tu semble soudainement sortir de ton état de paralysie et me lance un regard apeuré, je te dis à tout à l’heure alors que tu tournes rapidement ta tête vers la bouche, l’eau qui n’est pas encore tout à fait évacué est rouge de mon sang, de ma souffrance, de ton bonheur. Ton regard est triste alors que je te dis de ne pas t’en faire et sorts de la pièce avec rapidité

Je te blesse dans un dernier effort

Je suis dans ma chambre, celle de notre hôtel. Je n’ais pas eu le courage de revoir ton visage depuis que je suis sortis de la douche. Je me suis habillé avec beaucoup de rapidité avant d’annoncer aux autres que je ne me sentais pas très bien et que pour être en forme pour le prochain concert j’allais aller me coucher tôt. Sans poser la moindre question ils ont accepté et je suis parti à pied jusqu’à ce grand bâtiment dans lequel ils ne sont toujours pas. Je les vois bien tous dans un bar des environs : Ruki complètement fatigué de sa prestation, s’endormant presque devant son verre, Aoi lançant quelques sourires et clins d’yeux aux belles filles qui passent, Reita buvant tranquillement et toi, toi dans ses bras bien sur, le laissant te toucher, t’embrasser, et lui rendant toutes ces attentions bien entendu.

Je ferme les yeux, complètement fatigué de tout cela, j’aimerais tellement que tout soi plus facile pour moi. Je me laisse tomber sur mon lit, repensant à la nuit où j’avais eut la grande chance de voir votre couple à son apogée. À cette soirée chez Miyavi nous savions, nous savions que vous étiez ensemble et ce depuis un moment. Alors j’ai bus, beaucoup, trop peu être, j’ai bus pour oublié, mais je me souviens de tout … de tout …

J’étais dans les toilettes pour vomir mon alcool et mon dégoût, la vision de vous deux ensemble et heureux. Vos étreintes, vos baisers, vos regards … une fois vidé, je me sentais mieux, un peu plus léger, mais je savais que je ne tiendrais que très peu de temps à vous voir ainsi. J’ai passé un peu d’eau sur mon visage, soupirant à ce contact glacé mais revigorant, c’était à nouveau plus sobre et réveillé, mais si j’avais su mon dieu je serais resté dans ce salon à boire encore et encore.

Je me suis dirigé vers la sortie qui semblait être aussi l’entrée de la chambre de Miyavi, la salle de bain était doyenne çà sa chambre. Alors que je fermais la lumière, rendant les pièces dans une obscurité totale, j’ai entendu des pas, des soupires, de courtes respirations et la mienne s’est coupé. Je me souviens de vous avoir vus tomber sur ce lit qui n’était pas le votre, gémissant, et moi coincé devant la porte je ne pouvais que rester et attendre, ne pouvant pour le moment sortir sans me faire prendre.

Il aime caresser ton visage quand tu t'endors

Je les voyais ses mains, coulant sur ton visage, sur ton corps, sur toi … et tu te cambrais. Toi allongé sur ce vaste lit, et lui complètement sur toi, assit sur tes cuisses et allongé sur ton corps que je pouvais sentir bouillant et demandeur. Je savais que tu avais que très peu bus, et lui aussi, je ne pouvais donc que serrer les poings devant une chose qui devait se passer souvent entre vous, car après tout vous étiez en couple. Tes soupires me tuaient, s’enfonçant à travers ma carapace, mon masque d’indifférence et me mettaient à nus devant ce spectacle qui me donnait envie de retourner vomir, chose que je ne pouvais faire pour le moment.

Et toi tu te permets de dire encore encore

Une vague de nausée me prit en entendant ta voix, gémissante et provocante. Elle était chaude, bouillant alors qu’il continuait de te caresser, déposant de multiples baisers sur ta peau qu’il dénudé de plus en plus …

-Oh oui, encore, encore, oui …

Ta voix semblait se faire de plus en plus aigue alors qu’il finissait de te débarrasser de tes vêtements pour finalement faire de même devant tes yeux gourmant, gourmant de son corps musclé et taillé avec classe. Tu t’accrochais à ce corps que je savais chaud alors qu’il te préparait à le recevoir au plus profond de tes entrailles, en toi. Je me mordais les lèvres pour éviter de crier de ce que je voyais, car malgré moi je ne pouvais baisser les yeux, je ne le voulais pas. Tes cris quand il entra en toi se mélangeaient aux siens et à ma douleur. Pour la première fois de ma vie j’avais envie de mourir sur place, me rendre au diable pour qu’il m’ouvre les portes de son enfer qui ne ferait que pâme figure face a celui devant lequel je me trouvais en ce moment.

Une fois fini, je ne pus m’empêcher de vous observer, sa douceur et ta timidité retrouvée. Votre amour qui me faisait tan de mal, est-ce ça un ami …? Je me devais d’être heureux pour vous alors c’est ce que je fis. Attendant le moment où je pus vous voir fermer les yeux sous la fatigue de votre ébat. Avec lenteur et discrétion je sortis de la pièce, un beau sourire au lèvres alors que j’entrais dans le salon ou se trouvait encore tout le monde, ils me demandèrent ou vous étiez et c’est avec une voix moqueuse et taquine que je répondis que Miyavi devrait changer les draps avant de dormir dedans ce soir, par simple précaution. L’allusion fut comprise et je riais avec eux, prenant au passage une bouteille de bière avant de me laisser tomber sur le canapé prés de Miyavi

Je sais que ce qui ne tue pas nous rend plus fort

La soirée avait passé lentement, j’avais enchaîné les bouteilles encore une fois, me disant que le moment où je devrais tout refaire sortir, je serais obligé de passer devant eux, de le voir nu et heureux. La chose arriva et en le voyant ainsi je ne pus m’empêcher de courir vomir mon dégoût, il avait l’air si heureux, que je pouvais faire un effort encore, un peu …Même si je ne vis plus à cause de lui, qu’il me torture et me tue un peu plus chaque jour

Mais moi, mais moi je suis déjà mort

Oui je suis mort, il y a quelques semaines déjà, mort le jour où vous êtes arrivé tous les deux au local main dans la main, en souriant. Et qu’avec ce même merveilleux sourire que tu offres à tes fans tu nous as annoncé que vous étiez à présent ensemble depuis une petite semaine. Vous vouliez partager votre bonheur avec nous … quelle délicate attention. C’Est-ce jour là que je suis sortis de la salle en courrant pour me rendre au toilettes, pleurant ma souffrance, mon dégoût qui n’était autre que votre bonheur. Ton bonheur, avec mon meilleur ami …

Voila où j’en suis à présent, enfermé dans ma chambre d’hôtel, imaginant les bons moments que vous passez sans moi. Car après tout ce n’est pas la première fois et jamais l’un d’entre vous ne me dit qu je lui ai manqué, ou ne m’oblige à venir.

Ça fait mal, croit moi, une lame enfoncée loin dans mon âme

Je soupire en me tournant sur le côté, serrant les poings en imaginant ton visage heureux, le sien, votre amour … Ma main se tend vers la table de nuit sur laquelle j’ai posé ma délivrance, je la prends en main ma délicieuse amie …

Et je saigne encore, je souris à la mort

Un délicieux sourire aux lèvres je retire mon t-shirt et recommence, encore et encore. Les yeux fermés et la main parcourant mon torse nu, je repense à vous, à ma douleur, votre bonheur, ma souffrance et ma délivrance

Tout ce rouge sur mon corps

Ma main se fait plus violente et elle bouge jusqu’à mon autre bras, passant dessus avant d’enfoncer la lame dans la chaire tremblante d’anticipation. J’ouvre les yeux pour voir tout ce sang qui coule, ce soir c’est le dernier soir, je suis mort ce jour là alors à quoi bon continuer de vivre pour souffrir, souffrir de savoir que je ne serais jamais heureux avec toi, que jamais je n’aurais les mêmes droits que lui, que jamais je ne serais à sa place. Je la sens la mort, elle plane et m’attends, le diable de mes mauvaises pensées est là et il me montre les portes de mon paradis. Car aucun enfer ne pourra être pire que celui que j’ai vécut en vous voyant tous les deux.

Je souris à la mort

Mes yeux se ferment lentement alors que je me rapproche de ce Lucifer aux allures de dieu pour moi, c’est la délivrance et mon cadeau. Je me laisse aller et je me sens partir définitivement. Je vous entends dans le couloir, vos rires, vos mots, vôtres joie commune, j’entends la porte de ma chambre s’ouvrir et mon nom appelé mais c’est trop tard. J’ouvre une dernière fois mes yeux et te vois entrer et je te souris, un sourire mauvais, je te rends toute la douleur que j’ai ressentis, toute la souffrance qui me poussait à bout, toute ma vie, avant de laisser ma main retomber lentement sur le lit.


Je te blesse dans un dernier effort
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Yuna

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MessageSujet: Re: Je saigne encore... (OS)   Je saigne encore... (OS) EmptyVen 12 Juin - 23:30

C'est trop triste T___T
Mais super bien écrit là aussi !
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